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Le sens du marketing non-marchand

Le marketing non-marchand en quelques mots :

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Je fais une différence entre le secteur non-marchand et le marketing non-marchand.
Le secteur couramment intitulé non-marchand, se réfère à un service rendu à l'individu ou à la collectivité sans objectifs financier, tel que les services de l'Etat, les associations ou les ONG, les Mutuelles, les Fondations ou encore les ESS.
Le marketing non-marchand tel que je le développe depuis bientôt 30 ans, remet en cause le concept de l'économie de marché en tenant compte des approches caritatives et sociales.
Dans ce sens, quatre fondements peuvent définir l'approche du marketing non-marchand :
1. Le don réciproque
2. Les attentes holistiques
3. Les publics
4. La hiérarchie des besoins


1. Un marketing basé sur le don :
Le concept du marketing non-marchand est axé sur le don comme première transaction réciproque et non sur l'argent. Il ne concerne pas que les associations caritatives (NPO) mais toute organisation, commerciale ou non, proposant un produit, un service ou une idée.
Il favorise une économie légitime et développe la confiance dans la relation entre l'organisation et son (ses) public cible.


2. Les attentes holistiques
Un consommateur ne sépare pas ses besoins fondamentaux de ses actes d'achats. Il décide de façon globale selon 4 de ses sens que sont : le physiologique, l'émotion, le social et le spirituel.
Holistique. Voir : http://www.marketing-non-marchand.ch/1082-Le_marche_Holistique

C'est pourquoi, la performance économique d'une entreprise, ainsi que sa pérennité, viendra d'une part, de la réponse aux besoins de son public et d'autre part de sa communication avec lui, tel que la réciprocité – l'interactivité – et la crédibilité. Cette trilogie résume ce qu'est pour moi le vrai marketing et un vrai marché : une dynamique de relations et de liens sociaux centrés sur les besoins holistiques de l'homo-consommateur et non sur les besoins de profit de l'entreprise.

Raison pour laquelle l'élément de mesure qu'est le PIB n'a plus de sens pour évaluer la performance d'un pays. Ma conviction est que la ou les mesures à inventer pour comprendre la santé d'un pays doivent prendre en compte les dimensions, sociales, spirituelles, émotionnelles et physiologiques. De l'économie de marché hier, on s'oriente maintenant vers un marché holistique.

3. La hiérarchie des besoins
Un marché est animé par le principe bien connu « offre – demande », et non de vendre des produits comme réponse à des attentes qui n'existent pas.
Agir ainsi, c'est oublier que le consommateur est avant tout un citoyen, une personne qui a d'autres besoins que celui d'acheter. Il est prêt à consommer, mais consommer mieux, consommer autrement. Ses besoins s'expriment par une autre forme de transaction, bien plus ancienne que la vente: Il s'agit du don, l'origine de la vie et du moteur qui a constitué une communauté organisée.

Un concept nouveau, un nouveau paradigme.
En fait il devrait s'appeler Exchange marketing (le marketing de l'échange) ou comme je le mentionne sur la page d'accueil le "GES" (Gift Economic's System): un Sysatème économique basé sur le don (ou les dons).
C'est un marketing qui créé du lien ayant le don comme 1ère transaction avant celui de l'argent. Ce dernier étant une résultante et non un objectif.


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Les témoignages dans ce site vous montrent que cela est possible.
Eric Jaffrain - rue du Château - CH-1063 Chapelle-sur-Moudon - info@marketing-non-marchand.ch
Créons du lien! Avec des noeuds qui rapprochent. Let's create relationships! Noeud