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Radio Suisse Romande (RSR). La Grand 8, lundi 16 mars 09. De 8h00 à 8h35
Un bon citoyen, c'est quoi ....
Con-som-mez! Pour sauver la Suisse, pour soutenir son économie, vous devez dépenser, voir même anticiper des investissements! L'appel provient de Doris Leuthard. Autrement dit, la ministre de l'économie laisse entendre aux citoyens que nous sommes, que si nous voulons accomplir un acte civique utile, il nous faut consommer! Voilà donc ce qu'attendent de nous nos autorités: que nous dépensions.
Même scénario en Allemagne ou en France avec l'introduction de la prime à la casse, sensée relancer les achats de véhicules neufs.
Et c'est là que ça cloche: d'une part, on nous demande de consommer, et d'autre part, on nous rabat les oreilles avec le développement durable, on nous décrit l'apocalypsme en matière d'environnement, on nous incite à limiter nos émanations de gaz à effet de serre. Alors, que faire pour bien faire? Pour être un citoyen responsable?
.... Un citoyen pro-actif!
Et pendant ce temps (de crise), les citoyens se mobilisent. Facebook est devenue une magnifique plateforme. Les groupes se multiplient. Pour toute sorte de causes. Bye Bye Billag réunit aujourd'hui plus de 60 000 adhérents. Une mobilisation qui a porté ses fruits puisque Monsieur Prix s'est saisi du sujet et a proposé la suppression pure et simple de Billag.
Chaque jour, de nouveaux groupes se forment (et se déforment). Celui en faveur d'une alerte enlèvement en Suisse lancé après la disparition de Lucie compte plus de 25 mille membres. Visiblement, le citoyen veut être bien plus qu'un consommateur! Grâce à internet et à ses réseaux sociaux, il peut devenir un véritable acteur!
Forcément positif pour la démocratie? Comment les politiciens vont-ils réagir face à des citoyens de plus en plus actifs?
Invités:
- Christophe Gallaz: écrivain et journaliste.
- Geraldine Savary: conseillère aux Etats socialiste.
- Daniela Cerqui: anthropologue à l'Unil.
- Et Eric Jaffrain: spécialiste en marketing non-marchand, professeur à l'Université de Lausanne.
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Pour avoir mon point de vue sur le sujet : voir Rubrique Marketing l'article "Les 12 clés du marketing non marchand" et Rubrique Tendance, l'article "le profit ne fait plus recette".
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POUR ECOUTER l'émission : http://g8.rsr.ch/?p=629
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14.03.2009 20h45
Pub pour Dieu... ?
Pour ou contre ? Une polémique surgit en suisse relevé par la Radio Suisse Romande demain matin, jeudi 19 février
Radio Suisse Romande
Emission "le Grand 8", de 8h00 à 8h35
Vous ne croyez pas en Dieu? Dites-le sur un bus!
Bienvenue dans un XXIe siècle résolument religieux, comme Malraux l'avait pressenti: en 2009, dans les grandes capitales européennes, croyants et athées se battent à coup de pubs! "Dieu n'existe probablement pas"... a-t-on pu lire sur les bus de Londres et Barcelone. "Oui, Dieu existe", affirmaient les mêmes bus quelques jours plus tôt... Et le mouvement est sur le point d'atteindre la Suisse: une association athée cherche des fonds pour lancer une campagne.
Tout le monde en conviendra: l'existence de Dieu est une vaste et noble question. Mais on peut se demander si la pub est réellement le bon outil pour en débattre. Et si les bus sont le bon endroit...
Question dans le Grand 8: le slogan publicitaire peut-il enrichir le débat sur l'existence de Dieu? Lui être d'une utilité quelconque? Ouvrir les perspectives de certains? Cela peut-il aider à se forger une opinion?
En tout cas, le procédé semble déplaire en Suisse. Les sociétés de transports publics manifestent leur crainte de blesser les croyants, de heurter des groupements confessionnels. A partir de quand une pub est-elle inacceptable? Impubliable? On peut estimer qu'il y a ici deux poids deux mesures: pourquoi accepter des pubs pour l'existence de Dieu, et en refuser contre?
Un coup de pub pour Dieu, c'est le Grand 8 à la RSR avec:
Invités
Jean-Henri Francfort , Francfort communication.
Jean-Marc Tétaz, philosophe.
Michel Kocher, théologien, directeur de Mediapro.
Eric Jaffrain, professeur à l'Université de Lausanne, spécialiste en marketing non-marchand.
Pour écouter l'émission : http://g8.rsr.ch/?p=587
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18.02.2009 21h10
Pour une autre économie ?
Article paru dans le quotidien 24heures en Suisse romande, le vendredi 23 janvier 09.
«Cette maison est trop veille et trop délabrée. La réparer coûte trop cher, plus cher que du neuf». C'est ce qui se dit souvent, n'est-ce pas? Chose curieuse, cela est peu appliqué à la crise: secoué, fissuré, en délabrement certain, le système économique actuel n'est plus viable, mais il est surprenant de voir tous les efforts pour le faire revivre.
On le sait, une crise, quelle qu'elle soit, a du bon, car elle permet de créer du nouveau. Le succès est le fruit de l'échec. Or, je constate que, au lieu de développer l'esprit créatif pour un mieux-être, l'on s'engouffre dans le do it yourself pour faire des réparations douteuses: il faut conserver coûte que coûte ce qui a été la rente financière d'un marché illogique et mensonger.
Pour dorer ces réparations, on y applique une couche de morale ou de transparence. Propos inimaginable il y a quelques années! Il est curieux enfin d'entendre parler de projets de moralisation des appareils, alors que la morale ne concerne que le domaine de l'humain…
Si la quête du Saint Profit semble encore bien présente chez quelques-uns pour faire revivre le profit rapide ou sa marge de 15%, un grand nombre de consommateurs, d'employés et de cadres aimeraient cependant bien voir poindre une autre pratique de l'économie: plus juste, plus vraie et sans mensonge. C'est une voie que devraient explorer les gens du marketing, comme ceux de la direction, les actionnaires ou les membres de conseils d'administration.
Vivre un idéal?
Mais le drame de notre société est qu'elle n'a pas de projet d'intérêt général: pas de passion, pas de prise de risque, pas d'amour de l'autre… L'intérêt privé et sécuritaire est en train de tuer la vision et le rêve.
De fait, cette absence de lien ou de liant social est inévitablement un meurtre prémédité de l'économie. C'est oublier que le lien vaut plus que le bien. Ce lien social est à considérer comme une des composantes d'un produit ou d'un service. Le client attend plus qu'un bien de consommation, même s'il sait quoi acheter. Répondre à son besoin, c'est percevoir l'ensemble de ses attentes liées à l'acte d'achat. Cette approche donnera une âme à l'entreprise et garantira sa légitimité. C'est cela, le vrai marketing.
Pour rappel, le marketing est un ensemble d'outils pour gérer un projet, de l'amont à l'aval, et destiné à favoriser un marché… utile à tous. Il n'est pas là pour résoudre un problème, et encore moins pour augmenter le profit d'une structure, commerciale ou non.
Ainsi, la vraie performance est la résultante d'une bonne écoute des besoins du consommateur. Ce client-là n'est plus considéré comme le sujet de profit de l'entreprise, qui ne devrait plus voir non plus son employé comme un objet de ressources. Aimer la personne, c'est la comprendre et la connaître avant de la regarder comme un simple payeur dans ses actes d'achat: le don est plus fort que le dû.
Nous devons créer du nouveau et du vrai! Etes-vous prêts à y croire? Croire en une autre économie est comme attendre la naissance d'un enfant: il est attendu avec fébrilité mais l'on sait que cela va changer notre vie. Je ne sais pas comment, mais ce nouveau-là me pousse à y croire.
Eric Jaffrain
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26.01.2009 09h26
Ecoutez l'émission !
Quelle société voulons-nous créer aujourd'hui ?
Une émission de la Radio Suisse Romande qui à ouvert le débat le 1er janvier 2009.
Durée: 35 minutes.
Sandra Jean: "Le temps est venu pour un changement. Pour de nombreux observateurs, la crise financière a sonné le glas d'un modèle devenu incontrôlable. Un modèle hérité du 19ème siècle basé sur la libre entreprise et la liberté individuelle. Un modèle très matérialiste hyperindividualiste dans lequel l'éthique et la morale ont été mises de côté. Aujourd'hui, certains profitent de cette crise mondiale pour prôner un changement… Mais pour quelle société? Basé sur quelles valeurs? Comment provoque-t-on un changement de paradigme? Qui le porte? Combien temps faut-il pour intégrer de nouvelles valeurs? Mais a-t-on seulement envie de changer?
Durant les fêtes de fin d'année, le Grand 8 donne carte blanche à ses contributeurs.Ces derniers commentent des événements marquants de l'année 2008 ou se projettent en 2009. Ils reviennent sur des thématiques qui leur sont chères: économie, société, culture, environnement".
Participation d'Eric Jaffrain à ce débat avec 2 autres invités de l'émission du "Grand 8" animée par Sandra Jean de la RSR, de 8h00 à 8h35.
Pour télécharger ou écouter l'émission :
http://g8.rsr.ch/?p=485
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30.12.2008 00h33
Radio Suisse Romande
Le lien social comme développement de l'économie de marché.
Consommer moins pour vivre mieux ?
Ecouter l'émission "Haute définition" de dimanche dernier (27 juillet 08): Une interview d'Eric Jaffrain par Manuela Salvi sur la Radio Suisse Romande.
Le lien social comme transaction performante pour le secteur marchand.
http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?programId=161348&bcItemName=haute_definition&rubricId=4600&contentDisplay=last_month&siteSect=1000
Vous aurez également la possibilité d'écouter l'interview intégral (de 30 minutes sur le site de la radio.
N'hésitez pas à transmettre vos commentaires et vos questions auquelles j'aurais plaisir de vous répondre !
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30.07.2008 14h21
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