L'économie et les générations
Suisse : Changer de vision pour une autre approche économique.
Quel beau projet !
Et je ne peux que souscrire à cette approche, car dans la plupart de mes recherches et études, mes recommandations vont aussi dans ce sens : plus le lien social se rapproche et pas seulement entre génération, mais aussi Entreprise-consommateur, plus l'économie de développera.
Reste à savoir si l'ASSH arrivera à atteindre ses objectifs et que le gouvernement Suisse accepte de changer de vision…
Le projet :
L'Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH) veut débloquer le débat sur la politique sociale. Sa recette: créer une «justice entre générations» en (ré)intégrant l'ensemble de celles-ci dans le monde du travail.
Le communiqué de presse de Swissinfo.ch :
«La famille se diversifie, avec des structures traditionnelles, recomposées ou monoparentales, remarque encore Kurt Lüscher. Mais il règne actuellement dans le discours public une ambivalence sur les relations intergénérationnelles et une tendance à l'individualisme: il faut donc qu'un dialogue entre générations puisse se développer aussi hors de la famille.»
Autrement dit: étendre le schéma familial des relations intergénérationnelles à toute la société. Favoriser une place pour chacun sur le marché de l'emploi afin de compenser le vieillissement démographique et de prévenir la faillite annoncée des assurances sociales.
Changer de vision
« Elaborer une politique des générations ne signifie pas qu'il faut ajouter un segment supplémentaire aux politiques sociale, sanitaire, environnementale ou de la prévoyance », avertit Heinz Gutscher, président de l'ASSH. «Il s'agit plutôt de changer de vision et de définir une politique cohérente et globale de la famille, de la formation, du travail et de la fiscalité, ce qui permettrait de créer par ricochet un nouveau potentiel économique.»
Le chercheur s'insurge également contre un grand malentendu: «Je suis agacé de voir les banques vendre leur prévoyance privée en promettant des vacances sous les cocotiers. Ce n'est pas vrai.»
Des pistes concrètes
L'Union patronale suisse ou des syndicats comme travail.suisse planchent déjà sur ces questions mais en ordre dispersé. Des propositions ont été remises à la présidente du Conseil national.
Avec sa publication, l'ASSH veut accélérer les choses. Elle invite toutes les instances concernées à prendre connaissance de ses propositions et à participer à un grand colloque public, le 18 novembre à Berne, pour élaborer des pistes concrètes.
A vos crayons, donc !
Si donc avoir une vision est très importante, il importe aussi de ne pas tomber à nouveau dans des solutions plus techniques. Avoir une nouvelle vision c'est aussi changer de mentalité, savoir prendre des risques et avoir le courage de créer ce qui n'existe pas.
Eric Jaffrain - rue du Château - CH-1063 Chapelle-sur-Moudon - info@marketing-non-marchand.ch